Titre : Le
jour où…
Auteur : Paul
Beorn
Editeur : Castelmore
Editeur : Castelmore
Nombre de pages :
415
Quatrième de couverture :
Quatrième de couverture :
Le marchand de sable est passé... Tous les adultes ont
sombré, les uns après les autres, dans un mystérieux coma...Enfants et
adolescents se retrouvent livrés à eux-mêmes. Dans une petite ville, Léo et
Marie, deux lycéens de seize ans, rassemblent autour d'eux quelques amis pour
vivre ensemble dans un vieil immeuble. Mais d'autres adolescents, parmi les
plus âgés, profitent de la situation, s'accaparent les réserves de nourriture
et deviennent de plus en plus violents. Léo et sa bande doivent apprendre à se
battre pour défendre leur liberté quand d'autres voudront imposer la loi du plus
fort. Parviendront-ils à survivre jusqu'au réveil des adultes ?Et si ces
derniers ne se réveillaient jamais ? Pour lecteurs avertis, à partir de 15 ans.
À lire absolument si on aime :
Les « buddy stories » donc les récits mettant en
scène des groupes d’amis
Le post-apocalyptique
Le suspens
A éviter si on cherche :
Un texte sans violence
L’avis du critique :
Par quoi commencer… De nouveau, un roman immersif et
passionnant de Paul Beorn, qui se retrouve donc dans mon Panthéon d’auteurs chouchou (il commence à y avoir du
monde et j’ai envie de dire aux premiers arrivés de se tasser dans le fond,
mais bon).
Que ce soit la narration au présent, première personne,
alternée entre deux des héros, Léo et Marie, l’intrigue, les dernières pages
terrifiantes, tout est fait pour vous faire attraper ce roman et ne pas le
lâcher. Le principe de la mise hors jeu
des parents, préalable nécessaire à tout roman d’aventures jeunesse, est ici
poussé à son (presque) maximum : les adultes sont victimes d’une sorte de
coma et les enfants livrés à eux-mêmes.
À un certain stade de ma lecture, j’ai même fermé le
bouquin, tellement j’anticipais des scènes dures. C’est un texte où l’auteur n’hésite
pas à frapper fort et à faire ressortir nos peurs. Je suis mère de famille et
il est évident que ma plus grande crainte est qu’il arrive quelque chose à mes
enfants. Alors, avec ce roman, j’ai vraiment tremblé.
Quant aux personnages, ils sont nombreux et parfaitement
caractérisés : des filles, des garçons, de tous âges, de tous genres, une
société en miniature qui s’unit pour survivre. Il y aurait tant à en dire, mais
je ne veux pas vous gâcher le plaisir de la lecture. On rit, on pleure, on a
peur, on y croit ; c’est une vie brutale qui attend ces enfants et à
laquelle ils font face pour la plupart la tête haute et grandis. La valeur n’attend
pas le nombre des années.
Je ne pense pas qu’on puisse sortir de ce bouquin et le
refermer pour l’oublier. Je termine cette chronique longtemps après avoir fini le roman, et certaines images sont encore fraîches, les regards de ces enfants
et adolescents toujours vifs. Certaines considérations sur la vacuité et la
fragilité de notre civilisation aussi.
Voilà, en bref, lisez-le.
PS : Je parlerai sûrement dans un prochain billet d’une
série de bandes dessinées qui exploite un thème proche. Il s’agit de Seuls, de
Gazotti et Vehlmann. Je vais la relire car je vais recevoir bientôt son tome 9.
C’est une série plus grand public que Le Jour où… que nous avons dévoré à la
maison, parents comme enfants.
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