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mercredi 18 mai 2016

Le Jour où... de Paul Beorn



Titre : Le jour où…
Auteur : Paul Beorn
Editeur : Castelmore
Nombre de pages : 415

Quatrième de couverture :
Le marchand de sable est passé... Tous les adultes ont sombré, les uns après les autres, dans un mystérieux coma...Enfants et adolescents se retrouvent livrés à eux-mêmes. Dans une petite ville, Léo et Marie, deux lycéens de seize ans, rassemblent autour d'eux quelques amis pour vivre ensemble dans un vieil immeuble. Mais d'autres adolescents, parmi les plus âgés, profitent de la situation, s'accaparent les réserves de nourriture et deviennent de plus en plus violents. Léo et sa bande doivent apprendre à se battre pour défendre leur liberté quand d'autres voudront imposer la loi du plus fort. Parviendront-ils à survivre jusqu'au réveil des adultes ?Et si ces derniers ne se réveillaient jamais ? Pour lecteurs avertis, à partir de 15 ans.

À lire absolument si on aime :
Les « buddy stories » donc les récits mettant en scène des groupes d’amis
Le post-apocalyptique
Le suspens
A éviter si on cherche :
Un texte sans violence

L’avis du critique :
Par quoi commencer… De nouveau, un roman immersif et passionnant de Paul Beorn, qui se retrouve donc dans mon Panthéon  d’auteurs chouchou (il commence à y avoir du monde et j’ai envie de dire aux premiers arrivés de se tasser dans le fond, mais bon). 

Que ce soit la narration au présent, première personne, alternée entre deux des héros, Léo et Marie, l’intrigue, les dernières pages terrifiantes, tout est fait pour vous faire attraper ce roman et ne pas le lâcher.  Le principe de la mise hors jeu des parents, préalable nécessaire à tout roman d’aventures jeunesse, est ici poussé à son (presque) maximum : les adultes sont victimes d’une sorte de coma et les enfants livrés à eux-mêmes. 

À un certain stade de ma lecture, j’ai même fermé le bouquin, tellement j’anticipais des scènes dures. C’est un texte où l’auteur n’hésite pas à frapper fort et à faire ressortir nos peurs. Je suis mère de famille et il est évident que ma plus grande crainte est qu’il arrive quelque chose à mes enfants. Alors, avec ce roman, j’ai vraiment tremblé.

Quant aux personnages, ils sont nombreux et parfaitement caractérisés : des filles, des garçons, de tous âges, de tous genres, une société en miniature qui s’unit pour survivre. Il y aurait tant à en dire, mais je ne veux pas vous gâcher le plaisir de la lecture. On rit, on pleure, on a peur, on y croit ; c’est une vie brutale qui attend ces enfants et à laquelle ils font face pour la plupart la tête haute et grandis. La valeur n’attend pas le nombre des années. 

Je ne pense pas qu’on puisse sortir de ce bouquin et le refermer pour l’oublier. Je termine cette chronique longtemps après avoir fini le roman, et certaines images sont encore fraîches, les regards de ces enfants et adolescents toujours vifs. Certaines considérations sur la vacuité et la fragilité de notre civilisation aussi.
Voilà, en bref, lisez-le.

PS : Je parlerai sûrement dans un prochain billet d’une série de bandes dessinées qui exploite un thème proche. Il s’agit de Seuls, de Gazotti et Vehlmann. Je vais la relire car je vais recevoir bientôt son tome 9. C’est une série plus grand public que Le Jour où… que nous avons dévoré à la maison, parents comme enfants.





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